L’édition 2023 du Tour de France partira du Pays-Basque, avant de prendre la route de l’Auvergne. Les coureurs prendront ensuite la route des alpes, avant de finir dans le Jura et les Vosges.
Un tour montagneux
Cette année, le Tour de France nous proposera un départ explosif depuis le Pays Basque espagnol avec deux étapes réservées aux puncheurs. Le français Julian Alaphilippe pourrait en profiter pour s’illustrer et prendre le maillot Jaune.
Ensuite, les coureurs traverseront les Pyrénées avec deux étapes de montagne qui forceront les favoris à se dévoiler très tôt dans cette grande boucle. La 6ème étape sera l’étape reine de ce passage dans les Pyrénées avec un passage par le col d’Aspin et le Tourmalet, avant de finir au sommet du plateau de Cambasque qui sera assez roulant au pied, mais il y aura de forts pourcentages au sommet qui permettront aux meilleurs de se départager.
Les étapes 7 et 8 seront réservées aux sprinters, de leur côté, les favoris en profiteront pour se préparer à la 9ème étape, qui restera sûrement dans les mémoires.
En effet, le 9 juillet, les coureurs s’élanceront de Saint-Léonard-de-Noblat, ville d’adoption du regretté Raymond Poulidor, et arriveront au sommet du mythique Puy-de-Dôme. Cela fait 35 ans que la grande boucle n’a pas posé ses roues sur le géant d’Auvergne. Les quatre derniers kilomètres se feront sur une route interdite au public, et à plus de 12%. Il est sûr que cette étape restera marquée dans les esprits. Les coureurs auront alors le droit à une journée de repos bien méritée à Clermont.
📝 Tous nos conseils pour parier sur le Tour de France
La deuxième semaine partira de Vulcania pour une étape qui ravira les baroudeurs. La 11ème étape fera elle, la joie des sprinters avant qu’ils ne laissent la place aux grimpeurs pour les 4 jours suivants.
La 12ème étape finira à Belleville sur un terrain accidenté dont Thomas Voeckler avait profité en 2011 pour aller chercher la victoire sur une étape de Paris-Nice.
La 13ème étape finira au sommet du géant du Jura, le Grand Colombier (17,4km à 7,1%), il y a deux ans, c’est Tadej Pogacar qui s’était imposé au sommet.
La 14ème étape fait mal aux jambes juste en regardant le profil. Avec un départ proche du lac Léman, puis un enchaînement de col terrible, en 152 km, les coureurs escaladeront le Col de Cou, le Col du Feu, le Col de Jambaz, le Col de la Ramaz avant de grimper le terrible col de Joux Plane (11,6km à 8,5%) le tout pour plus de 4200 mètres de dénivelé positif. Mais pour remporter cette étape, il faudra aussi savoir descendre, car l’arrivée se fera en bas de Joux Plane, à Morzine.
Si les coureurs pensaient en avoir fini pour la semaine, ils seront déçus. Pour cette 15ème étape, les coureurs traverseront la Haute-Savoie. Ils devront grimper le col de la Forclaz de Montmin, le col de la Croix Fry, le col des Avaris, la difficile cote des Amerands (2,7km à 11,1%) avant la montée finale vers le Bettex (7,2km à 7,7%), là où Romain Bardet s’était imposé en 2016.
Les coureurs auront alors bien mérité leur journée de repos.
La 16ème étape sera synonyme de contre-la-montre pour les coureurs du Tour de France. Il sera court (seulement 22km), mais très difficile, avec notamment l’iconique côte de Domancy qui avait permis à Bernard Hinault d’aller chercher son titre de champion du monde en 1980, au sommet les coureurs continueront sur un faux plat montant sur 7 kilomètres.
La 17ème étape sera à coup sûr l’étape reine de ce Tour de France. Entre Saint-Gervais Mont Blanc et Courchevel, les coureurs grimperont le col des Saisies, le Cormet de Roseland, la cote de Longefoy, et le monstrueux col de la Loze qui avait déja fait un ravage en 2020. Mais cette année l’arrivée ne sera pas au sommet de ce col, les coureurs plongeront sur Courchevel et devront grimper au sommet de l’altiport de Courchevel (1km à 11%). Au bout de cette étape, les coureurs auront devant eux 2 étapes de transitions.
Les étapes 18 et 19 feront la part belle aux sprinters, mais pour les grimpeurs le tour ne sera pas fini.
La 20ème étape traversera les Vosges sur un format compact, en 133 kilomètres, les coureurs escaladeront pas moins de 7 cols, avec en point d’orgue le petit ballon (9,3 kilomètres à 8,1%) et le Platzerwasel (7,1 kilomètres à 8,4%). Au sommet, il restera 8 kilomètres aux coureurs pour rejoindre le Markstein, lieu où avait fini le Tour de France féminin l’an dernier.
Pour la dernière étape, les coureurs partiront de Saint-Quentin-en-Yveline pour rejoindre les champs Élysées. Le Tour fera de nombreux clins d’œil aux installations des Jeux olympiques 2024 avant d’arriver sur la plus belle avenue du monde via le Louvre. Ensuite, les sprinters se battront une dernière fois pour une victoire mythique.
Le Tour de France féminin
Pour cette deuxième édition du Tour féminin, les organisateurs ont vu les choses en grand avec en point d’orgue le Tourmalet lors de la 7ème étape, mais ce ne sera pas tout.
La première étape du Tour femme s’élancera de Clermont-Ferrand le 24 juillet pour une étape qui couronnera une sprinteuse.
Le lendemain, l’étape sera réservée aux puncheuses qui se battront pour la victoire, au sommet de la côte de Trébiac, mais aussi pour le maillot jaune qui changera sûrement d’épaule à la fin de cette étape.
La 3ème étape sera à nouveau destinée aux sprinteuses, c’est à Montignac-Lascaux qu’une des coureuses les plus rapides du peloton lèvera à nouveau les bras.
La 4ème étape sera un marathon pour le peloton féminin, avec 177 kilomètres à parcourir. Jamais une étape n’a été aussi longue sur une course féminine, en plus, l’étape comportera près de 3000 mètres de dénivelés positifs, ce sera assurément une des étapes reines de ce Tour de France Féminin.
Les sprinteuses pourront à nouveau pointer le bout de leur nez à l’occasion de la 5ème étape avec une arrivée plate à Albi
Bis Répétita pour la 6ème étape, les sprinteuses auront l’occasion de se démarquer une dernière fois à Blagnac au bout d’une étape de seulement 122 kilomètres.
La 7ème étape sera l’étape reine de ce Tour de France Féminin. Les cyclistes devront grimper le col d’Aspin et le Tourmalet. Au sommet de géant des Pyrénées, la gagnante de cette deuxième édition du Tour féminin sera sûrement connue.
Dans le cas où le Tourmalet n’aurait pas été décisif, les coureuses auront un contre-la-montre de 22 kilomètres autour de Pau pour se départager et inscrire leur nom dans l’histoire du cyclisme féminin.